Pour ceux qui auraient manqué un épisode, l’équipe de la Bretagne VTT s’étant réveillé trop tard pour les inscriptions Judi s’est retrouvé dans l’équipe des forumeurs (du forum VTTrando) pour participer aux 24h de Mauves.
Place à Judi :
Je savais dès le départ que ça ne serait pas une équipe pour jouer le milieu de classement.
Première mise dans l’ambiance le vendredi soir en arrivant au campement : les véhicules avancent au compte goutte car…c’est tellement le bourbier que les organisateurs font remorquer les voitures par des tracteurs jusqu’aux emplacements.
Question de l’organisation : vous avez de quoi vous faire tracter ?
Moi : Ben oui … Sauf que je sors pour voir où se trouve l’accroche …. Evidement elle est dans le coffre sous la roue de secours … pratique quand le coffre est plein et qu’il pleut … arghhhh Je monte ma tente comme un galérien sous la pluie avec la motivation à zéro …je me demande même si on va rouler le lendemain surtout quand j’entends la pluie tomber toute la nuit …
Samedi matin, je sors de ma tente en me demandant comment va se passer ce 24h … j’entends 2 équipes qui ont décidé d’abandonner avant même la course. Le campement (le même que l’année dernière) est devenu impraticable, on dirait un champ de bataille.
L’organisation décide alors de mettre les nouveaux arrivant dans le champ qui était destiné au parking voiture … celui-ci est plat et beaucoup moins trempé !!!
Du coup je me retrouve à bouger toutes mes affaires pour aller dans l’autre champ … galère galère et hop le tracteur me ressort du champ … Les collègues arrivent, on monte le campement, ils m’aident à ramener mes affaires (cette fois ci je laisse ma voiture sur du terrain dur pour éviter les bouchons du remorquage du dimanche aprem ..) Voici notre super campement :
Vers 12h, on se décide enfin à aller faire le tour du circuit …on est tous bien propres, les vélos huilés…mais ça ne va pas durer !
C’est parti pour découvrir le circuit : départ plat dans un champ boueux puis, « chemins » longeant quelques vignes tout aussi collants. Sortie de cette zone on arrive à la descente. L’entrée de cette chose est déjà un enfer : dévers, grosse bouillasse, le pied quoi !!
La suite est toujours en dévers mais le terrain devient moins meuble. En bas du village, petite liaison bitumeuse pour arriver jusqu’à l’ île Ripôche. L’entrée de celle-ci est …un lac. 30 à 40 cm de flotte au début … 60 vers 19h .., et le fond pas bien dur : 50m pas jouables sur le vélo.
Et le Val Manteau…1km200 de grimpette sur un terrain impec (quand ça ruisselle, ça colle pas). Le goulet est infranchissable en vélo. Arrivés en haut, on revient sur la zone de départ par des chemins plats, boueux et pour finir par un passage bien merdique (injouable en vélo) longeant le camping (rajout de cette année). Problème : une énorme moitié du plat est pourrie par la boue et il faut presque plus y forcer que dans le Val Manteau pour avancer à une allure raisonnable. Conclusion : on va en chier, et pas qu’un peu !
13h45 : alors qu’il n’est pas tombé une goutte d’eau depuis le petit matin, un véritable déluge s’abat sur la ligne de départ : tous aux abris !
14h : Départ de Fred, il était super motivé pour le faire … par contre gros bordel sur la ligne. Par endroit y avait des VTT sur 3 épaisseurs …
Notre organisation est la suivante : relais tous les tours, faire deux tours avec cette boue relève du défis pour le bonhomme mais également pour la mécanique. La nuit on a fait des équipes de 2, chaque équipier faisant 2 tours puis dodo.
Très vite on se place dans le top 10, le terrain sèche au cours de l’aprem et les temps au tour commencent à s’améliorer. Avant la nuit on est 6ième scratch et 4ième par 6, l’organisation en profite aussi pour supprimer le passage dans la piscine … ouf !! Baptiste et Damien nous rejoignent avec l’apéro mais on a pas craqué … argggg
Dans la nuit, on passe enfin devant l’équipe qui nous mettait au pied du podium et on va garder cette place jusque la fin de ces 22h … Avec la rosé et le ptit matin, le terrain devient de plus en plus collant, on est obligé de courir sur de plus longue distance pour ne pas se cramer dans la boue … la galère continu.
A 11h30 les organisateurs réunissent tous les capitaines d’équipes pour nous suggérer d’arrêter la course à midi. Les bras se lèvent en un seul mouvement et les applaudissements fusent : c’est fini !
A midi, c’est un déluge qui s’abat sur la course …histoire de ranger le matos sous la pluie … A 15h, je reprends la route pour aller prendre un bon bain chaud … sauf que j’avais pas prévu les 24h du Mans et les bouchons sur Paris … WE de m****
Malgré tout, l’organisation a été super flexible et nous a permis de passer un WE « correct » malgré les conditions météorologiques.