En cette fin d’année 2010, le club Bretagne VTT organisait un déplacement au Roc d’Azur qui se tenait à Fréjus du 6 au 10 octobre. Voici un récit, écrit par Alexandre, de ce voyage riche en émotions.
Le départ
Mercredi 6 octobre, 4h du matin, le réveil sonne, c’est l’heure de se lever. Pour une fois, aucun mal pour sortir du lit, la motivation est là : le Roc d’Azur, édition 2010. Cela fait 9 mois que cette date est fixé dans mon agenda et, comme les autres, je me suis entrainé autant que possible toute l’année pour arriver en forme sur les sentiers des hauts de Fréjus.
Toutes les affaires, les vélos ont été emballés et chargés la veille au soir sous une pluie battante dans la remorque louée pour l’occasion.
Après une tournée dans Rennes pour ramasser tous les participants de la Bretagne VTT, on se retrouve en bas de chez Jacques pour le grand départ. Il est 5H du matin, c’est l’heure de partir, toujours sous une pluie battante. Tout le monde est là : Jacques, Dominique, Julien, Arnaud, Patrick, Edern, malgré son bras en écharpe, Manu, le petit frère de Jacques et moi-même. Sébastien His, de Variation Tout Terrain, nous accompagne également dans ce voyage qui va durer 14 heures à travers toute la France.
Les premières heures sont plutôt calmes dans le fourgon de l’office des sports de Rennes, tout le monde dort (sauf le chauffeur !), eh oui, la nuit a été courte ! Vers 14h nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute pour pique-niquer tous ensemble. Manu a ramené pleins de bonnes choses à manger et le pique-nique a plutôt des airs de festin improvisé.
La fin du voyage se profile une fois passé la ville d’Aix-en-Provence et les reliefs de la région impressionnent les participants du Roc Marathon et de la Rando Roc Odissey qui se disent qu’ils vont souffrir dans ces montagnes !
Nous arrivons finalement au camping « le domaine du Colombier » vers 19h où nous retrouvons Judicaël, arrivé plus tôt dans la journée. Ce camping se situe à 5 kilomètres du port de Fréjus où a lieu le Roc d’Azur et deux mobile-home ont été loués pour nous héberger. Nous devrions donc nous sentir à l’aise.
Il faut rapidement décharger les affaires car la nuit arrive tôt de ce côté de la France. Pour se répartir dans les mobile-home deux groupes sont faits : les ronfleurs et les autres. D’un côté (par la suite on dira H12, c’était le code de ce mobile-home), Jacques, Manu, Patrick, Dominique et Julien (qui ne ronfle pas vraiment, mais il en fallait bien un qui se dévoue…) et de l’autre, Edern, Judi, Arnaud et moi-même (dans le H13 donc). Après un diner rapide à base de pâtes au H13, c’est l’heure d’aller se coucher, la journée a été longue et il va nous falloir de l’énergie pour tenir toute la fin de semaine.
Le premier jour à Fréjus…
…commence au camping par une reconnaissance des lieux et un détour par la piscine (et au jacuzzi !). Pas plus de commentaires à faire sur cette entrée en matière, les photos parlent d’elles même.
Notre séjour sur la côte d’azur commence donc sous les meilleurs auspices et pour ne rien gâcher, le soleil est de la partie avec des températures dignes d’un mois d’août en Bretagne ! C’est également au bord de la piscine que nous faisons connaissance avec d’autres Bretons du club de Val d’Izé, venus participer au Roc d’Azur. Tout au long du séjour, nous partagerons avec eux de bons moments de franche camaraderie dans la plus pure tradition bretonne !
Une grande tablée est installée devant le H12, c’est là que nous festoierons quotidiennement tous ensembles dans la joie et la bonne humeur qui caractérise notre club.
Après avoir bien déjeuné, nous partons tous ensemble en fourgon pour visiter le site du Roc d’Azur où nous retrouvons Jean-Charles, venu aussi participer à l’évènement. C’est le moment d’aller retirer tous ensembles nos plaques de cadre et nos dossards.
Sur le grand panneau où sont affichés les noms des inscrits, Edern voit « Richard Virenque, dossard 25 ». Il y aura Richard Virenque sur les sentiers dimanche matin. Le rendez-vous est donc pris !
Dans les allées du site, on se rend vite compte de l’importance de l’évènement, l’organisation est impressionnante. Toutes les grandes marques du VTT sont représentées : Trek, Specialized, Scott, Commencal, Lapierre, etc pour les plus connues.
D’autres marques moins connues sont aussi présentes : Newcycling, Skyde (Titane poooower!), Felt, Mondraker, Bergamont, Stevens, etc. Coté équipementiers, c’est pareil, Shimano, Sram, Mavic, Hope, Hutchinson, Michelin, etc, etc. Ce serait trop long de tous les citer. A noter les stands de réparation de certaines marques comme Shimano et Mavic. Il suffit d’emmener ses roues chez Mavic et ils vous la retournent comme neuve sans faire payer la main d’oeuvre !!
En plus des stands, il y a une installation pour le Slopestyle tour, des modules pour le Trial et une grande piste pour le BMX, samedi auront en effet lieu les finales des championnats du monde Femmes et Hommes. Après 2 bonnes heures passées sur le salon, nous rentrons donc au camping pour préparer les vélos pour les épreuves du vendredi et pour manger.
Vendredi, le grand jour pour se faire mal aux pattes
Chacun a essayé de dormir comme il pouvait ce qui n’est pas facile quand on n’est pas chez soi, qu’il y a des ronfleurs tout autour de vous (sacré ambiance dans le H12 !) et avec cette pression qui n’a cessé de monter depuis notre arrivée !
Sur l’épreuve du Roc marathon, les départs sont donnés par vagues de 400 toutes les 15 minutes à partir de 8h. C’est impressionnant à voir, tout est démesuré ici ! Judicaël s’élance à 8h15 dans la deuxième vague et pour nous, Jacques, Dominique, Arnaud, Manu, Julien et moi-même, ce sera à 8h45 dans la quatrième et dernière vague…
Le départ est imminent, plus que 3 minutes, je me rend compte que mon pneu avant se dégonfle à cause d’une crevaison, pas le temps de réparer, il faut attendre de trouver un endroit plus calme pour changer de chambre à air. Le speaker (chauffeur de salle!) nous rappelle que nous sommes engagés sur le Roc Marathon : 83 kilomètres, 2700m de dénivelé positif. En ajoutant : « Vous êtes des malaaaades !! ». Il n’a pas complètement tort compte tenu de ce qui nous attend…
8h45, c’est le départ, 400 VTT qui s’élancent sur une piste de 20 mètres de large, c’est encore plus impressionnant vu de l’intérieur. A la sortie de la zone de départ, je m’arrête pour réparer ma crevaison et vois passer tout le peloton devant moi. Dominique, Arnaud et Julien sont solidaires et m’attendent sur le bord de la route. Quelques centaines de mètres plus loin, nous rattrapons Jacques, lui aussi arrêté pour réparer : ses deux pneus sont crevés ! Et il compte les épines qui se sont plantées dans ses pneus, 20 à l’avant et 18 à l’arrière. La zone de départ était un vrai champ de mines !! Nous voyons dans les premiers kilomètres un grand nombre de VTTistes arrêtés à cause de ces problèmes de crevaison. De son côté, Manu n’a pas connu tous ces soucis et file droit devant, nous ne le reverrons pas avant notre retour au camping !
Après environ 2 kilomètres, nous traversons une route et nous arrivons dans la première difficulté, une grosse patate dans un bois : gros bouchon à l’entrée du bois, nous restons bloqués là quelques minutes.
La suite du parcours sera une succession de grandes côtes de belles descentes. Nous croisons un VTTistes ayant chuté lourdement dans une descente un peu technique : il sera évacué par hélicoptère.
Au bout de 30 kilomètres nous discutons avec un gars allongé sur le capot de son 4×4, il est là pour surveiller les participants mais il a surtout l’air de s’ennuyer. Il nous annonce en rigolant que le premier est déjà arrivé (en seulement 3h26) ! Il nous reste à ce moment là encore 50 kilomètres et le plus dur est encore à venir : la grande montée vers le col de valdingarde. Plusieurs kilomètres d’ascension, avec des pentes à plus de 25% par endroit, nous avons du mal à nous en remettre. Nous en sommes alors à environ 45 kilomètres parcourus. Ces premiers kilomètres étaient vraiment difficiles et les organismes ont beaucoup soufferts. Heureusement que le temps est couvert et la température pas trop élevée, cela rend la situation plus supportable.
Une fois passé le col de valdingarde, nous entrons dans une descente de plusieurs kilomètres. Le pied total pour celui qui aime la descente. Pour ma part, une fourche de 140mm et un cadre tout suspendu n’aurait cependant pas été du luxe parce que ça tabassait bien !
C’est à partir de là que Jacques et Dominique, semblant avoir retrouvé leur jambes de 30 ans, décident de commencer à rouler. Nous, les jeunes (Arnaud, Julien et votre fidèle serviteur) ne les reverrons plus avant l’arrivée.
La fin du parcours est toujours une succession de montées (moins longues !) et de descentes, et se termine par un peu plus de 5 kilomètres de plat avec un passage sur la plage de Fréjus.
Les 6 combattants de la journée que nous sommes auront finalement mis entre 8h et 8h40 pour boucler le circuit, ce qui est vraiment honorable pour des Bretons pas habitués à ce type de relief ! De son côté, Judi a terminé en 5h46, on ne joue décidément pas dans la même catégorie ! On notera également la petite forme de Jacques qui n’a pas réussi à terminer devant Manu, son petit frère… Il sera d’ailleurs copieusement chambré à ce sujet pendant toute la fin du week-end !
Concernant l’organisation, tout était vraiment bien. Il y a eu peu de bouchons (seulement au début mais c’est normal compte-tenu du nombre de participants), les ravitaillements étaient biens sans être exceptionnels (ça ne vaut pas ceux de la Bretagne VTT). A noter, la « potion de schtroumpf » sur certains ravito (du powerade hyper concentré bleu qu’on pouvait mettre dans son camelback) et les morceaux de barres énergétiques. Coté circuits, c’est plus mitigé, certains n’ont pas apprécié les grands chemins larges, d’autres ont beaucoup aimé les descentes très techniques et super rapides. Enfin, il y avait le problème d’épines partout dans le zone de départ qui a occasionné un nombre incroyable de crevaisons, seuls les vendeurs de chambres à air étaient contents !
Parallèlement au Roc Marathon, Patrick a participé à la Rando Roc Odissey de 35 kilomètres qui a eu lieu dans l’après-midi.
Dans la soirée, tout le monde se retrouve pour raconter ses exploits de la journée autour d’un bon repas. C’est aussi à ce moment là, que Ludivine, la petite amie de Judicaël, nous rejoint au camping. Après avoir diner, nous décidons d’aller tous ensemble boire un verre dans Fréjus avant de rentrer se coucher pour un repos bien mérité.
Samedi, la journée marathon
Après les montagnes de la veille, la journée de samedi démarre avec un programme chargé.
Tout commence par un déplacement en fourgon pour aller voir passer les participants du Roc Tandem sur les hauteurs de Saint-Aygulf.
Jean Charles participe à cette épreuve avec son beau-père mais malheureusement nous arrivons trop tard pour les encourager… Ils bouclent les 43 kilomètres en 2h39 et terminent à la 59ème position.
Il y a aussi l’épreuve du Roc d’Azur Femmes et espoirs Femmes (auquel participe Ludivine). Elles ont l’air toutes fragiles sur leur vélo mais qu’est ce qu’elles envoient dans les montées !! Ludivine s’en sort très bien en terminant 97ème.
Vers midi, nous redescendons au camping pour manger au soleil puis nous nous dirigeons au salon du Roc d’Azur pour assister à la dernière manche de la coupe du monde de BMX Hommes et Femmes. Ces courses vont à 100 à l’heure !
L’ambiance dans le groupe est vraiment extraordinaire et après la journée du vendredi à souffrir en montagne, les esprits se libèrent. Ça chambrent dans tous les sens et Jacques est celui qui en prend le plus !
Sur le stand Commençal, nous apercevons Rémy Absalon, le petit frère de Julien, Champion du monde d’enduro, en train de faire une séance de dédicace. Nous nous arrêtons pour la photo. A ses côtés, Rachel Atherton et son frère Gee, respectivement 7ème et leader du championnat du monde de descente VTT !!! Edern en profite pour compléter sa collection de posters dédicacés et de photos en excellente compagnie.
Après un long tour dans le salon à admirer les stands de belles mécaniques ainsi que leurs hôtesses, nous partons en direction de Roquebrune pour assister dans la soirée à l’épreuve du Roc Ruelle.
C’est une course par équipe de 2 dans dans les rues de la ville. Durant 30 minutes les concurrents se relaient à un rythme effréné. Nous nous plaçons juste avant la ligne d’arrivée en bas d’une série de plusieurs dizaines de marches (en fait 3 séries de 10 marches environ). Certains concurrents, plus à l’aise, les survolent littéralement en les descendant, un peu comme des kamikazes. Il y aura tout de même 2 chutes à cet endroit durant les 3 manches, heureusement sans gravité.
De retour au camping, c’est l’heure de prendre l’apéro et de manger. Judicaël, qui participe également au Roc d’Azur du dimanche effectue les derniers réglages de son Canyon avant d’aller se coucher de bonne heure. Les autres poursuivent un peu plus longtemps la soirée devant le spectacle proposé dans le camping puis autour de quelques bières, verres de Rhum arrangé made by Dom et d’un truc appelé Marie Brizard. De quoi échauffer les esprits pour la journée de dimanche.
Dimanche, le Roc d’Azur
Pour cette dernière journée à Fréjus, nous avons décidé d’aller voir la course dans les hauteurs de Saint-Aygulf, au même endroit que la veille pour le Roc Tandem. Cela nous semble idéal : il y a une belle montée, un passage technique, on peut se garer à proximité et il n’est pas très loin de notre point de départ. Notre ambition est alors de voir passer les meilleurs vététistes du moment et Richard Virenque ainsi que d’encourager Judicaël. Nous sommes bien équipés pour l’occasion : appareils photos, caméra vidéo et drapeau breton.
Nous arrivons sur place dans les temps pour voir passer les premiers cadets et juniors, il sont déjà impressionnants de facilité ! Après quelques minutes d’attentes, nous voyons se rapprocher de nous l’hélicoptère qui suit la course, puis les motos qui ouvrent la voie passent et enfin les premiers coureurs. C’est incroyable le braquet qu’ils emmènent et la vitesse à laquelle ils vont où nous nous sommes installés ! Un petit raidillon assez technique avec des pierres et des racines entre lesquelles ils faut se frayer un chemin.
Pour l’anecdote, le vainqueur de l’épreuve s’appelle Alban Lakata, il termine en 2h22 les 56 kilomètres, ce qui fait une vitesse moyenne ahurissante de 23,66 km/h !!!
Beaucoup d’autres concurrents passent ensuite, tous aussi puissants les uns que les autres, même si le niveau baisse au fur et à mesure, jusqu’à ce que l’un d’entre eux nous disent : « eh les gars, y’a Virenque qui arrive, je l’ai doublé dans la dernière montée ». Nous avions déjà repéré son numéro de plaque, le 25, ce sera plus facile de le reconnaître. Et le moment arrive, voilà Richard, en orange en gris, il est un peu bouffi (et probablement fatigué) mais il répond à nos encouragements et aux « allez Richard » que nous lui lançons par un grand sourire. C’est trop beau !
Petite déception tout de même, il n’a même pas cherché à passer la difficulté sur le vélo ! C’est vrai que venant de la route, il n’est pas très technique. On nous fait remarquer par la suite qu’il était accompagné de Miguel Martinez, numéro 24, on n’y a même pas fait attention ! Et pourtant, lui aussi était un grand champion (on passera sur leurs histoires de dopage…).
Quelques minutes plus tard, c’est Judicaël qui arrive et à son passage il est inondé d’applaudissements et de « Allez Judi ».
pa104337 Il mettra un point d’honneur à s’appliquer pour passer comme un chef cette petite montée sans s’arrêter !
Ça y est ! Nous sommes chauds, bien décidés à ne pas nous arrêter en si bon chemin et je pense que certains avaient à ce moment là l’idée d’attendre le passage des gars de Val-d’Izé pour les encourager (en sachant qu’ils partaient à 11h30 soit 2 heures après les premiers).
Tout d’abord, les bretons ont nos faveurs pour les encouragements : nos « Allez la Bretagne », les « Fiiiiinistèèère » de Dominique résonnent dans les montagnes. Puis les Normands, les Creusois, les Landais, les gars du 91, les Belges (ils étaient très nombreux) et même les Martiniquais sont ovationnés à leur passage.
Le flot de VTTistes est toujours régulier et il faut ensuite trouver d’autres raisons que le régionalisme pour les encourager : un gars sur un vélo en titane (Merlin, Skyde, Voodoo et autres) et Dominique hurle « Tiiitane Pooooower », un gars sur un Sobre tout rigide en single speed monté en 29 pouces (bon ok, y’en a eu qu’un!) et là c’est la fête !! C’est comme si le fait de ne pas rouler nous oblige à les encourager encore plus. Ils nous le rendent en donnant tout ce qu’ils peuvent pour passer le petit raidillon et leurs remerciements nous motivent encore plus à continuer. Au bout d’un moment, nous sommes en transe, nous crions à chaque passage « Allez, allez, allez », « t’arrête pas, t’arrête pas », « ça passe, ça passe ». Manu en pousse même certains dans le dos à la sortie du raidillon. Edern lit les prénoms sur les plaques pour faire des encouragements personnalisés. Ses « Bien jouééééé, David », « Supeeeer Stéphane » nous font rigoler à chaque fois mais sont vraiment efficaces pour leur remonter le moral !
On entend nos encouragements jusqu’au ravito situé à 200 mètres après nous et depuis le bas de la vallée, cela provoque un bouchon à l’entrée de notre zone. Les participants voulant bien faire, ils prennent leur temps pour se lancer !! C’est énorme !
Après 6 heures passées sur ce petit bout de chemin, les gars de Val-d’Izé arrivent enfin à notre hauteur et nous mettons alors tout ce qui nous reste de voix pour les encourager !!!
C’est un moment rare que nous avons partagé ensemble et chacun de nous en garde certainement un très bon souvenir, en plus d’une extinction de voix plus ou moins importante pour certains !
Une fois rentrés au camping, Jacques, Dom, Julien, Arnaud et moi-même profitons une dernière fois de la piscine et du jacuzzi avant de commencer à ranger nos affaires avec les autres. Nos collègues du club de Val-d’Izé nous rejoignent pour l’apéro, cette fois c’est sûr, Jacques sera obligé d’aller rouler sur leur rando le week-end suivant !
L’épilogue
Notre séjour à Fréjus se termine donc lundi matin. Il n’y pas grand chose à dire sur le retour si ce n’est que nous avons encore la chance de notre côté question météo. Il a plu toute la nuit et la pluie s’est arrêtée juste au moment de charger la remorque et le fourgon avec nos affaires ! Vers 8h15, nous quittons le camping après y avoir passé 4 jours mémorables.
Les premiers kilomètres se font toujours sous la pluie et tout le monde dort dans le camion. La fatigue est palpable, il est vraiment temps de rentrer à Rennes. Quelques blagues échangées, un peu de chambrage et nous voilà arrivés aux environs de 22h30. C’est la fin d’une expérience qui nous aura tous marqué. Nous rentrons tous avec des tonnes de bons souvenirs dans la tête, des amitiés se sont créées à cette occasion.
Alors, à quand le prochain voyage avec la Bretagne VTT ?