Belle-ile en mer : un charme légendaire

Pour la quatrième année consécutive, le club propose à ceux qui le souhaitent (vttistes, amis, famille) de se rendre à Belle-Île pour retrouver son charme légendaire et profiter des sentiers douaniers autorisés pour l’occasion aux cyclistes…
Cette année, nous sommes donc 9 à prendre le bateau :

Jacques-André (the best organisateur forever), Dominique (fournisseur officiel de sa très renommée boisson au parfum des îles), Laurent (cascadeur émérite), Jean-Charles (le maillot à pois, meilleur grimpeur), le team Fred, Séverine, Léa et Thibault (futures recrues nous l’espérons bien) et moi.

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Il faut se lever de bonne heure ce samedi car, du fait des grandes marées, l’embarquement est particulièrement matinal à 9 heures. Une fois arrivés, nous avons donc le temps d’ajuster les vélos, de chercher du bois pour le poêle, et d’aller acheter quelques boissons apéritives, ben oui, on est en week-end non ??

Cette année encore nous sommes logés dans le gîte si accueillant avec la cuisine équipée, le grand salon et son poêle à bois, puis à l’étage ses chambres si douillettes.

Le samedi midi, repas de sportif oblige avec au menu spaghettis bolognaises. Nous enfourchons ensuite nos montures pour la partie sud de l’île. Malgré ce dernier repas aux sucres lents, la première côte se fait cruellement sentir mais il faut mériter Belle-île et nous tombons petit à petit sous son charme. La météo se maintient tandis que Fred et sa famille sont partis eux aussi découvrir la côte sud jusqu’à Locmaria.

belle-ile_2008_040_copyDe retour au gîte maintenant bien chauffé grâce à la brouette de bois qu’a trouvé Fred, nous nous retrouvons autour d’un (ou deux ??) verres, me souviens plus…

La nuit, nous entendons tous les éléments se déchaîner : pluie et vent des plus violents. Nous nous disons tous que cela va être boueux le lendemain, que nous allons en baver ou finir en papillotte dans une couverture de survie…. Eh bien non, il n’en sera rien !! Le lendemain, le vent vient pousser avec ses p’tits bras musclés les nuages (attention, pas n’importe lesquels : juste ceux qui sont au-dessus de Belle-île !!!) et nous profitons d’un temps superbe.

Nous traversons de somptueux paysages tout en contraste : ports naturels et rias profondes, criques encaissées, vastes plages de sable fin et doré, falaises déchiquetées percées de grottes marines.A l’intérieur, une foule de petits vallons boisés abrite des villages aux maisons blanches et aux volets de couleur vive. Véritable joyau aux allures changeantes, Belle-Ile offre un dépaysement surprenant.

Laurent fait acte de candidature pour le trophée de la plus belle gamelle 2008 : heureusement, il s’en tire avec juste un genou égratigné, il nous a beaucoup impressionné..
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Nous traversons ainsi Bangor, Port Goulphar, puis longeons la côte en admirant les aiguilles de Port-Coton. Nous rejoignons Sauzon pour un dernier ravito avant de revenir sur Le Palais pour un bon casse-croûte après 45 kms.

Pendant ce temps, Séverine, Léa et Thibault visitent la citadelle Vauban du Palais que nous n’avons jamais le temps de visiter, leurs photos nous donnent envie de prolonger le séjour..

De retour au gîte pour une bonne douche, nous regagnons ensuite le port du Palais : il est temps de partir, quelques gouttes annoncent l’avis de tempête du lendemain avec des rafales à plus de 130 km/heure..

L’année prochaine, la rando aura lieu en mai. Il faudra alors s’y prendre plus en avance pour les diverses réservations. Nous remercions Belle-Ile et ses bellilois pour leur accueil si chaleureux qui nous donne envie chaque année de redécouvrir ce petit bout de paradis..

Belle-ile en mer : un charme légendaire