Un compte rendu des activités de 5 gars de « Bretagne VTT » venus faire les testeurs au Vélo Vert Camp 2007.
5 copains de Bretagne VTT:
En route pour de superbes aventures …
Dans des endroits très sympathiques …
Pour faire des trucs de ouff …
Vraiment, la vie est dure avec Bretagne VTT …
Janvier 2007
En pleine période d’entraînement sur route, je reçois mon VéloVert accompagné du calendrier des événements 2007.
Je note la date du prochain VéloVert Camp : juin 2007. Faut que j’y retourne. J’y étais déjà allé en 2004 et c’est l’un des plus beau souvenir de VTT que j’ai en mémoire.
Du coup, mon objectif de début de saison n’est pas la compétition … mais de convaincre mes copains de Bretagne VTT de m’accompagner.
Un petit sujet sur notre forum, quelques photos judicieusement choisies … et hop, quelques noms sortent du chapeau : Jacques, Judi, Edern et Fabrice.
Quelques coups de téléphone plus tard, et hop …. une camionnette de la ville de Rennes est réservée. Le plus dur maintenant, ça sera d’attendre jusqu’en Juin.
Mars 2007
Les inscriptions se font par le web en se connectant sur le site de VéloVert (http://www.velovert.com/). Non sans mal, tout le monde réussi à s’inscrire dans les temps.
Juin 2007
Vendredi 1er juin : J’ai rendez-vous chez Jacques pour une réunion entre VéloVert Campeurs. Judi n’est évidemment pas là, mais Fabien et Benoit (2 sympathiques vététistes de Rennes) viendront compléter l’équipe. Cette réunion est dédiée à fixer un itinéraire et définir une heure de départ … et à faire connaissance autour d’un verre.
Mercredi 6 juin : Il est 5h du mat’, l’équipe charge la camionnette. Dans quelques heures, nous serons dans le Vercors. Mais avant ça, il y a 8h de route. Ce temps nous permettra de faire la connaissance de Benoît et Fabien.
Inutile de préciser qu’une bonne ambiance règne, et que les franches rigolades se succèdent au fil des kilomètres. Vers 15h, nous atteignons enfin notre but : l’Escandille (http://www.escandille.com/) à Méaudre.
Visiblement, nous sommes dans les premiers. Avec notre camionnette et notre remorque bourrée de vélos, on ne passe pas inaperçu.
Deux formulaires et un chèque de caution de 2000€ plus tard, nous voilà officiellement inscrit au VéloVert Camp.
En attendant 20h, nous prenons possession de notre chambre et envahissons la piscine.
A 20h, le staff de VéloVert fait un petit « speech » pour présenter le programme. Puis c’est au tour des marques de se présenter : Cannondale, Giant, Spécialized, Lapierre, Kona … ou encore Norco, Koxx, Mongoose … et plein d’autre.
Puis on enchaîne sur le dîner.
C’est l’occasion pour nous de faire la connaissance de l’Altino. Un gars de chez Sram. La discussion, animée, portera sur le « marché gris ». En gros, c’est la partie achat sur internet du marché du cycle. On termine le repas par un génépi local … oupps, ça lave les boyaux !!!
Et à minuit, tout le monde va au lit.
Jeudi 7 Juin : Excités comme des gosses, on se lève à 6h30, direction la cantine. Des croissants, de la baguette, un petit thè ou café … y’en a pour tous les goûts.
Retour à la chambre pour de vives discussions sur … « comment on s’habille ??? ». Des vraies gonzesses !!!
Rapide coup d’œil au programme : ce matin c’est rando. Dehors, les premiers se font tirer le portrait pour le photomaton, en attendant de partir pour le camp. Et le camp, il est pas tout près. Il est à environ 7km.
L’occasion pour nous de s’échauffer tranquillement … Tranquillement, c’est vite dit.
Rapidement, l’allure s’accélère, on parle peu, on roule roues dans roues. Concentré et à l’avant du peloton, je ressens la même nervosité que sur une course : les coureurs se regardent du coin de l’œil, se jaugent et la moindre côte est l’occasion de montrer qui est le « boss ».
Enfin, le camp apparaît. Une arche gonflable derrière laquelle, un tipi trône en son milieu. Chaque marque a installé son stand et les vélos nous attendent.
Les organisateurs nous arrêtent à 100m pour permettrent à ceux qui n’ont pas pu suivre le rythme de se regrouper.
Trois, deux, un, go go go … petit sprint, je passe sous l’arche, entre dans le camp, les stands défilent sous mes yeux : Garmin, Koxx, Giant, Nakamura, Titus, Cannondale. Stop, je m’arrete!
Pour la rando, je me vois bien sur un Rush. Vite coup d’œil, yes, y’a un Rush Carbon en taille M. Celui-là, il est pour moi !!! Judi prends le second.
Edern, lui trouve un Spark, Fabrice un Orbea Oiz Carbon et Jacques un Nakamura … de 15kg au moins !!! Jacques, t’es là pour essayer des vélos de ouff … pas des merdes !!!
Petite photo avec les « bêtes », puis début de la rando.
Le début est assez rythmé, on reste un moment sur le plat.
Juste le temps qu’il faut pour s’habituer aux vélos.
Quelques crevaisons nous permettent de nous reposer.
Puis les choses sérieuses commencent. On attaque la première vraie côte. Ca monte dur, surtout que le Rush, il pompe le salaud !!! Par contre, s’en suit des passages avec de la caillasse, là c’est d’ la balle … on sent rien. Y’a qu’à tirer tout droit … les suspensions font le reste. Et que dire, quand on attaque les premières descentes. Une bombe … 110mm à l’avant, pareil à l’arrière, c’est sûr ça aide !!! Après quelques kilomètres, on arrive au télésiège.
Celui-ci nous fera monter en haut des cols. C’est l’occasion pour moi d’enfiler le K-Way que j’ai eu la bonne idée de mettre dans le Camelback (cf, la discussion de gonzesse de ce matin).
En haut, il reste plusieurs kilomètres à enchaîner les grosses patates suivi de petites descentes très sympas.
On est à environ 1800m d’altitude.
Une petite pause forcée pour réparer la crevaison de Judi ( c’est la lutte pour réparer un tubeless !!!). Puis, le meilleur moment de la rando arrive… une descente interminable.
Du single track de folie du début à la fin, des lacets, des marches, des pif-paf. C’est le moment de lâcher les freins et aussi de voir les talents de Krachy (un organisateur). Il nous enfume tous. Un bloc-pass par çi (hein Edern), un virage coupé par là (hein moi !!!). Respect.
En bas, on arrive tous avec un sourire large comme ça !!! Le temps de réunir le groupe, puis on repart ensemble vers le camp. Il est déjà 13h.
L’après-midi est plus cool. Elle est consacrée au parcours test. C’est à dire qu’on va essayer les vélos sur un parcours de deux ou trois kilomètres rassemblant toute sorte de difficultés : grosse côte, zone technique, descente et chemin tape-cul. C’est pour moi, l’occasion de tester le Trek Fuel 9.8, puis l’Orbea Oiz Carbone, puis le Giant Anthem. Entre temps, on rempli des fiches d’évaluation et on lave les vélos.
La fin d’après-midi arrive vite. On regagne l’Escandille. Mais c’est pas la peine de prendre de douche avant le repas. Ce soir c’est rando nocturne ….
En attendant la nuit, une grillade-party est organisée La nuit tombe, et notre motivation aussi.
La journée a déjà été dure physiquement. Mais une fois dehors, avec nos éclairages, on redevient tout excité. Allez c’est parti. Les sensations sont énormes. Certaines descentes sont gérées en aveugle. En fait, on suit celui de devant : s’il passe, pourquoi pas moi ??? Le circuit nous amène sur la place du village (endormi) de Méaudre. Sur la fontaine, des gobelets de « punch » nous attendent. C’est marrant, plus personne n’a froid !!! Quelques gouttes de pluies sonnent le retour.
En arrivant, c’est carrément une grosse averse.
Peu importe, on pose les vélos, et on file se changer.
Toujours de bonne humeur. La fatigue se lie sur les visages, mais faut pas grand chose pour nous motiver … encore moins quand le président paye sa bolée au bars de l’Escandille.
On regagne notre chambre vers minuit.
Vendredi 8 Juin : Réveil plus difficile que la veille. Ce matin, la météo annonce beau temps. Tant mieux, on fait la descente. Arrivé au camp, je prends mon temps pour choisir mon bike. Je me dirige vers le stand Santa Cruz. On me demande ce que je veux : « J’y connais rien, mais ce matin je fais la descente ». « OK, j’ te donne, ce qui se fait de mieux dans le domaine : un V10 ». C’est vrai qu’avec un nom pareil, ça pouvait qu’avionner !!!
Quelques réglages et j’enfourche l’engin. Ouff, je suis presque assis sur la roue arrière. C’est déconcertant … et ce poids !!! La vache, presque 20kg. Avec mes gros muscles, j’arrive à peine à le soulever. En tout cas, avec les potes, ça nous fait bien marrer.
Un petit tour de télésiège (20 minutes) et nous voilà en haut des pistes.
Petit briefing du guide, et on part. Ca commence fort, puisque dès les premiers mètres, faut déjà passer une grosse marche. Ouh la, je suis pas à l’aise sur c’te bécane …
En plus, j’arrive pas à clipser mes pédales, j’ai toujours un train de retard. Bref, ça commence mal. Puis on arrive sur des racines, très abondantes dans la première partie et beaucoup de boue. Vraiment on galère tous autant les uns que les autres … à part Fabrice peut être qui à profité d’une vrai paire de pédales de descente. Bref, la première descente nous prend vraiment du temps.
Retour au camp, pour changer de vélo. J’en prends un plus léger, avec moins de débattement qui se rapproche plus du vélo qu’on connaît. Re-télésiège, et c’est parti. Tout de suite, je me sens plus à l’aise. J’enroule facilement la marche, et place le vélo au poil dans les virages qui suivent. J’attaque prudemment la double bosse qui se présente. Ouhaa, y’a moyen de décoller là-dessus. Allez, j’attends les collègues, et on s’ la refait. Du coup, on en profite pour shooter quelques photos.
Allez, on continue la descente. On arrive sur les racines, ça passe un peu mieux, mais c’est toujours « holé holé ». Je voudrais pas cafter, mais je crois que Judi et Edern ont fait des glissades, mais pas de bobo.
Après cette deuxième descente, il est temps pour nous de rendre nos vélos, et de songer à manger. Mais avant ça, on assiste à un show de trial exécuté par Bruno Janin (ex pro et entraîneur de l’équipe de France).
La veille au soir, on mangeait avec lui et on blaguait pas mal. Du coup, quand il a eu besoin de 2 gugusses pour son spectacle, il s’est rappeler de nous (Judi et moi). Ca serait dur de raconter en détail ces quelques minutes, mais en gros, on a failli se faire émasculer !!!
Allez, on l’a bien mérité notre repas.
Une fois rassasié, on choisi nos montures qui nous serviront pour la rando de l’après-midi.
En ce qui me concerne, j’en ai marre des tout-suspendus bien lourds et qui pompent.
Je retourne au semi-rigide, en choisissant un Orbea Alma équipé full XTR.
Ca me plait bien. Il est léger et nerveux.
Pour cette dernière rando, les organisateurs ont choisi un parcours facile. Quelques belles bosses, et quelques belles descentes, le tout bouclé en 1h30.
Retour au camp, il est déjà 16h. Tout le monde est rincé, il est temps que le WE se termine. Pourtant, on resterait bien encore plusieurs jours …
Justement, avant de se quitter, l’organisation a prévu un relais par équipe de 2.
Mais la grande majorité des campeurs décline l’invitation : trop fatigué.
Du coup, c’est une dizaine d’équipes seulement qui se mettent en place.
Je participe avec Judi. Les autres sont déjà rentré à l’Escandille.
Je fais le départ, Judi prendra la suite. On termine 3ème .
Allez, cette fois c’est bien fini, on rentre à Rennes. Le voyage de retour se fait de nuit.
Ca nous permet de dormir un peu, en rêvant de vélos, de télésiège ou encore de rando nocturne !!!